Revue Biennale du PDDAA, 2021 : Brève du Burkina Faso

AUTHOR

Maurice Taondyande, Souleimane Sana et Augustine Soulama Nongana

SERIES NAME

Biennial Review

YEAR

2024

ABSTRACT

La Déclaration de Malabo sur l'Accélération de la Croissance et de la Transformation de l'Agriculture pour une Prospérité Partagée et de Meilleurs Moyens de Subsistance constitue un ensemble d'objectifs adoptés par les Chefs d'État et de Gouvernement de l'Union africaine en 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale (UA 2014). Afin de traduire les sept engagements de Malabo en des résultats concrets, les Chefs d'État et de Gouvernement ont lancé un appel à l'action, en demandant à la Commission de l'Union africaine et à l'Agence de planification et de coordination du NEPAD, en collaboration avec les partenaires, de mettre en place un processus d'examen qui sera mené de manière biennale à partir de 2017, dans le but de suivre, mesurer et rendre compte des progrès réalisés dans la réalisation des engagements de la Déclaration de Malabo d'ici à 2025.

Cette brève qui synthétise le troisième rapport biennal relatif à la mise en œuvre des engagements a pour objectifs de : (i) apprécier les performances du pays lors de la troisième Revue biennale, (ii) effectuer des comparaisons avec les deux premières revues, (iii) discuter les défis constatés et les leçons apprises, (iv) examiner les changements de politiques et stratégies résultant de l’issue des revues réalisées et (v) mettre en évidence les recommandations d’actions et de mesures politiques nécessaires pour l’atteinte des objectifs de la Déclaration de Malabo.

Le Burkina Faso a obtenu la note de 5,20 en 2021 contre 5,31 en 2019 et 4,24 lors de la première revue en 2017 soit une baisse de 2% par rapport à la revue précédente. Le pays est passé du 4^e rang en 2019 au 5^e en 2021 au niveau régional et du 12e rang en 2019 au 17^e en 2021 au niveau continental. Par rapport aux sept engagements, le pays est en bonne voie pour l’engagement 4 « éliminer la pauvreté grâce à l’agriculture ».

À court terme, il est recommandé au pays de redynamiser les cadres de pilotage du PNSR (PNIASP), augmenter les investissements publics axés sur l’amélioration de l’accès aux intrants et technologies agricoles et améliorer l’accès au financement des petits exploitants par des politiques et mécanismes adéquats.

PUBLISHER

AKADEMIYA2063